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Comah, l’un des précurseurs de la minimal progressive nous explique son succès.

1. Salut Comah, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Je m’appelle Charly Corbin, j’ai 28 ans et ça fait à peu près 3 ans que je produis. Ma carrière a commencé en janvier 2014 et je fais de la minimal progressive.

2. Tu as sorti il y a tout juste 2 semaines ton dernier EP, peux-tu nous en parler ainsi que de ce changement de style ?

Effectivement c’est un EP qui est un peu différent de ce que je fais d’habitude. On va dire que j’ai évolué au niveau de ce que j’ai envie de produire, j’ai envie de faire des nouvelles choses et de me renouveler. Donc j’ai fait le Side EP, c’est un peu différent mais j’aime produire ça donc c’est sorti.

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3. Comment as-tu découvert le monde de la musique et comment t’es-tu lancé dedans ?

En fait je sortais en boite alors même que j’étais gamin. Dès mes 16-17 ans j’étais tout le temps en club mais je me suis pas du tout dit que je voulais faire ça. C’est venu un peu par hasard. J’ai fait une école de sound design, pour travailler dans le cinéma à la base. Et il me fallait un peu d’argent donc j’ai travaillé en tant que résident dans un after à Montpellier puisque j’y ai fait mes études et c’est là où j’ai appris à mixer. Et on contrepartie je m’amusais un peu à produire et ça a marché.

4. En quelques années tu es devenu un nom incontournable, principalement sur la scène minimale. Comment expliques-tu ce succès ?

Je pense que les sons que je fais, la minimale progressive, c’était un truc un peu nouveau. Et tout ce qui sort du lot ça marque plus le public. Ensuite j’ajoute pas mal de voix de jeux vidéo, de cinéma et en plus en français. Donc je pense que ça a vraiment aidé au développement de mon projet.

5. Le fait de rajouter des voix française sur tes tracks doit sûrement marquer ton public local ?

Ah ouais carrément ! Je pense que si j’avais fait les même sons avec des voix on va dire anglaises, j’aurais sûrement moins touché les français.

6. Quel serait ton meilleur souvenir de scène ?

C’est une question qu’on me pose souvent haha. Mais le truc c’est qu’à chaque fois que je joue je kiffe. Que ce soit 200 ou 20 000 personnes, chaque public a son petit truc à t’apporter. A chaque fois j’adore !

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7. As-tu des influences particulières ? Ou laisses-tu aller ta créativité devant ton ordi ?

C’est exactement ça. Pour la minimal progressive c’est exactement ça, je laisse la créativité travailler.

8. As-tu des projets pour 2017 ?

Ouais grave ! Parce qu’on a commencé à produire un show live avec une équipe donc c’est nouveau et c’est vraiment génial. Je bosse aussi sur plein de nouveaux sons, que ce soit dans le style de The Side EP un peu plus calme et aussi en minimal progressive. Je fais les 2 maintenant, je vais essayer de faire sets plus progressifs. Donc ouais beaucoup de sons, une grosse année !

9. Et enfin, as-tu un message pour les jeunes producteurs ?

Faut vraiment persévérer parce que c’est un milieu qui est vraiment très difficile, même si on fait des sons de qualité, c’est dur de se mettre en avant, surtout quand on est tout seul au début. Donc vraiment faut pas lâcher l’affaire. Il faut une petite part de talent, une petite part de chance et s’il y a les 2, ça éclatera bien un jour !

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Crédit photo : Jordan Marchand
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