Fb. In. Tw.

Nous avons rencontré la légende du mix Laidback Luke lors de son passage à l’Electrik Park (anciennement Inox Park). Retracez avec nous son parcours, ses choix et l’actualité le concernant. 

 

1. Tu es un champion de Kung Fu et un DJ international, cela ressemble à la vie de rêve pour tout enfant. Comment t’es-tu retrouvé dans le monde de la musique ?

Ça remonte il y a bien longtemps. J’ai commencé à être DJ professionnel en 1997. Et dans les années 90, les ordinateurs n’étaient vraiment pas performants donc c’était assez difficile de s’imaginer faire de la musique avec. Mais en essayant, j’ai vite compris que j’allais en faire ma vie.

 

2. Ton nom est associé aux plus grands de l’industrie musicale et tu l’as vu évoluer au fil du temps. Qu’en penses-tu aujourd’hui ?

C’est devenu énorme, je n’aurais jamais imaginé que cela prendrait l’ampleur que ça a aujourd’hui ! Beaucoup de gens pensent que l’EDM est une machine à fric mais pour moi ça n’a jamais été le cas, ça a toujours été pour l’amour de ma musique.

Mais aujourd’hui je suis vraiment content que ce mouvement soit aussi développé. Dans les années 2000, la trance était extrêmement populaire et cela aurait semblé impossible que l’EDM dépasse ce style.

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3. Tu es l’un des DJs les plus performants en technique de mix et tu as récemment changé d’école en passant de Pioneer à Denon. Trouves-tu que les innovations technologiques amènent toujours plus de possibilités ?

Exactement ! Et j’ai la chance d’être très proche de Denon et d’aider au développement de certains de leurs produits. D’ailleurs la nouvelle mise à jour aura un effet qui s’appelle « double L » pour « Laidback Luke » car j’ai apporté mes connaissances aux équipes de Denon. Et dès que j’ai un problème ou que je souhaite quelque chose de nouveau, je leur en fait part et dès la prochaine mise à jour c’est effectif. C’est incroyable haha.

 

4. Tu faisais anciennement parti de la scène techno qui connait aujourd’hui un succès grandissant. Pourquoi avoir quitté ce style ?

C’est à cause la partie production. En fait je ne pouvais plus produire de techno car j’avais envie de paroles, d’avoir des structures pop etc et ce sont des choses que je n’aurais pas pu faire dans ce style. J’avais l’impression d’être bloqué dans un loop de machine à laver « touloutouloum touloutouloum » et ça m’a lassé en quelques sortes. Mais je voulais tout de même continuer de faire de la musique et mixer donc j’ai pris un autre chemin dans lequel j’ai pu inclure tout ce que je voulais et principalement des vocales.

 

 

5.  Prépares-tu tes sets en avance ?

Non jamais. Aujourd’hui dans le train depuis Amsterdam j’ai simplement mis de nouveaux tracks sur ma clef USB et j’ai mis des Cue Points mais c’est tout. C’est un peu la manière old school mais c’est comme ça que je préfère jouer, tu ne sais jamais quel type de public t’attend. Imagine que je débarque avec un set trance et que la foule veuille de la house… Là j’aurais un problème. Avec cette méthode je peux jouer de tout.

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6. Tu as grandis aux Pays-Bas où l’industrie de l’EDM est colossale. Peux-tu expliquer ce succès ?

On a une très longue histoire dans la dance music et comme l’Angleterre, nous avons a été les premiers à adopter cette musique électronique. Le fait qu’on ait un nombre colossal de DJs et que tout le monde s’entraide joue aussi pour beaucoup. Je pense que c’est la différence avec un pays comme la France où on pourra retrouver des petits groupes qui sont en compétition les uns les autres alors qu’aux Pays-Bas, nous sommes une grande famille.

 

 

7. Peux-tu nous dire un mot concernant ton label Mixmash Records ?

Je suis vraiment content du chemin que Mixmash Records prend. Le label grossit d’années en années et on a récemment signé de nombreux nouveaux talents : Mark Villa, Keanu Silva. Et on a un paquet de nouvelles musiques à venir !

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