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Le mythique duo W&W a répondu à nos questions à l’occasion de leur passage au festival d’Armin van Buuren “A State Of Trance” 850 à Utrecht sous leur alias NWYR.

1. Pouvez-vous nous expliquer la différence entre W&W et NWYR ? NWYR est-il le reflet d’une nostalgie de votre style d’origine ?
Willem : Effectivement c’est un retour en arrière sur un style que l’on produisait. Et à chaque fois que l’on sortait un nouveau track, on avait le droit à énormément de “s’il vous plaît, revenez à votre style d’origine”. Et on a voulu écouter ces fans, eux qui nous soutiennent depuis le début. Donc là on se retrouve avec entre 20 et 30 tracks prêts pour NWYR.
Wardt : En plus on a toujours kiffé passer de la trance dans nos sets mais ça ne collait plus avec les W&W actuels donc NWYR est né.

2. Vous avez joué sur les plus grosses mainstages Electro-House et Trance du monde. Quelle différence ressentez-vous lorsque vous vous produisez sur l’une ou sur l’autre ?
Willem : Quand on fait un set trance, on raconte une histoire, les sons sont plus longs. Alors que lorsqu’on joue en tant que W&W, on balance une dose d’énergie continue style “boom boom boom”.
Wardt : La grosse différence que je vois en tant que DJ, c’est que lorsque l’on fait du W&W, on voit toutes ces mains en l’air pendant les drops alors qu’en trance, c’est pendant les breaks que les gens lèvent les mains.

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3. Vous avez produit énormément de styles de musique différents : trance, hardstyle, progressive, big room… Vous avez fait des collaborations avec les plus grandes pointures de l’industrie telles qu’Armin van Buuren, Headhunterz, Vini Vici… Pensez-vous qu’il soit important d’être ouvert d’esprit et de partager avec les autres ? 
Willem : Le truc le plus important à savoir, c’est que tu peux apprendre de n’importe quel artiste et de leur manière de produire. Par exemple Headhunterz, on est fans de son hardstyle et on était super contents qu’il nous propose de bosser ensemble. Pareil pour Vini Vici… Armin t’imagines même pas. Quand tu écoutes nos sons, tu remarqueras que ça varie, on fait des tracks avec ce qui nous influence. On n’aime pas créer quelque chose qui existe déjà.
Wardt : En plus, on adore continuer d’en apprendre tous les jours. Et quand tu bosses avec des producteurs qui viennent d’un monde différent, tu apprends encore plus. On a appris les manières de faire du hardstyle, de la psy-trance… Ça nous permet de progresser en continue et on est maintenant des producteurs polyvalents haha. On les voit faire, c’est totalement différent de ce qu’on aurait fait mais on trouve ça cool et hyper formateur.

4. Comment gérez vous votre quotidien avec deux noms différents ?
Willem : La chose la plus belle là-dedans c’est que désormais, quand on fait de la musique, on peut la sortir sous le nom qu’on veut. Et beaucoup de gens se plaignaient du fait qu’on ne sortait pas assez de tracks mais maintenant qu’on a NWYR, on va pouvoir en sortir plus que jamais haha.
Wardt : Autrefois on produisait plein de sons mais on se disait “qu’est-ce qu’on va faire de ça, ça colle pas avec W&W”. Et du coup aujourd’hui on produit bien plus et dans les deux styles ! T’imagines pas tout ce qu’on a de prêt à balancer haha.

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5. Pouvez-vous nous dire un mot sur votre label Mainstage Music ?
Willem : On a lancé Mainstage il y a quelques années avec notre track “Shotgun”. Mainstage c’est le reflet de ce que joueraient des DJs dans des sets plein d’énergie, que ce soit sur une mainstage ou pas. Cela peut être de la big room, de la progressive, parfois de la trance… On adore particulièrement quand c’est mélodique.
Wardt : Et c’est que des trucs qu’on pourrait jouer dans nos sets !

6. Vous vous êtes produits plusieurs fois en France, comment y trouvez-vous le public ?
Willem : On adoooooore le public français ! Vous êtes des fous ! On a fait des shows incroyables dans notre vie, mais quand on a joué à l’AccorHotel Arena, c’était l’un des meilleurs qu’on ait pu faire !
Wardt : C’était très court, on a joué quelque chose comme 30 minutes mais c’était super intense ! On fait un nombre incalculable de dates par an, mais la Fun Radio Ibiza Expérience c’était l’un de nos favoris, top 5 de notre carrière je dirais.
Willem : Carrément ! On a très peu joué en France jusqu’ici mais ces derniers temps on est venu plusieurs fois et franchement… On vous aime !

7. Enfin, avez-vous un message pour les jeunes producteurs ?
Willem : La chose la plus important et qui ne tombe pas toujours sous le sens : soyez originaux. Si vous adorez une sonorité, un artiste… pas de problème mais reproduisez à votre manière. Ne reproduisez pas ce que l’on fait, ce que les autres font. Ça ne marche plus ça. Personnellement, aujourd’hui je cherche des choses qui sonnent authentiques, nouvelles et que j’ai envie de jouer. On est les premiers à avoir commencés comme cela mais c’est pas une bonne solution. Evidemment, tout le monde a des influences mais faites quelque chose de spécial, de nouveau.
Wardt : Je tiens aussi à préciser que vous les français, vous avez toujours vos propres sonorités comme Madeon, Tchami, Malaa, Snake… Vous faites jamais comme les autres et j’ai énormément de respect pour ça.
Willem : C’est vrai, vous avez tous quelque chose d’unique et c’est ce qu’il y a de plus important.

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