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À l’occasion d’un passage à Paris, la team EDM French News a rencontré l’un des frenchy qui cartonne le plus à l’international : Watermät. Il nous a donc fait l’honneur de répondre à nos questions :

1. Tout d’abord, peux-tu nous dire d’où vient ton nom Watermät ?

J’ai d”cidé de commencer ce projet été 2013… J’étais à la plage sur un matelas pneumatique à l’époque où je produisais ma première track, du coup j’ai pris Watermät à cause de “water matelas”. Tu vois, j’ai cherché super loin mais au final… En fait je ne pensais pas que ça partirait aussi vite, donc je m’étais dit que j’aurais le temps de changer de nom au cas où…

2. As-tu des projets à venir (EP, album, résidence) ?

Je suis signé de manière exclusive avec le label hollandais « Spinnin ». Je sors toutes mes tracks sous leurs sous label plus « underground », « Spinnin Deep ».

Je sors en moyenne un titre tous les 4 / 5 mois. J’ai sorti le titre ‘Won’t Stop’ le 3 avril, j’ai deux autres titres prêts à sortir.

Je ne m’oriente pas vers un album parce que je pense que ça n’a pas forcément d’intérêt quand tu fais de la musique plus axée pour les clubs. Je préfère rester sur des singles.

En terme de résidences, je t’avoue que je joue un peu partout sur la planète, et du coup je n’ai pas vraiment de résidence définie. En revanche j’ai sortis les mixtapes ‘Bonjour’, et les soirées ‘Bonjour’. J’en suis au début et je préfère rester sur Paris pour l’instant pour les faire parce que j’adore jouer à Paris. Je crois que la prochaine fois, ce sera à Malte au ‘Café del Mar’ cet été. Ensuite j’ai pas mal de trucs cools qui arrivent cette année avec des prochains titres, Tomorrowland et d’autres gros festivals. Tout est sur ma page Facebook, il y a toutes les dates, et mon « actu ».

3. Quelle est la scène où tu préfères jouer et quel est ton meilleur souvenir sur scène ?

Alors il y a un truc particulier avec ma musique, je ne pourrais pas l’expliquer, mais au Brésil, ils adorent mes titres. « Bullit » a été une sorte d’hymne, donc quand je joue là-bas, c’est souvent de très  grosses soirées, donc j’aime beaucoup y aller. J’adore aussi jouer en Angleterre parce qu’ils ont cette culture un peu plus « underground » qui me correspond.

J’adore aussi Paris bien entendu, j’ai joué plusieurs fois au Zig Zag et au Faust, et le public est très réactif.

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4. Que penses-tu de la scène française et de son public ? 

Alors ça dépend vraiment des villes ! Lille le public est super, Marseille aussi. Paris, évidemment. Mais tu tombes aussi sur des villes qui te correspondent un peu moins. Mais dans l’ensemble j’aime bien le public français, parce que je suis français, mais parce que je ressens quelque chose de… complémentaire, une sorte de soutien en plus.

Concernant les artistes, je m’entends très bien avec Martin Solveig, Michael Calfan, les gens que j’ai rencontré chez « Spinnin » en fait. Mais bizarrement je travaille quasiment tout seul.

Sinon j’aime beaucoup la scène internationale française, je suis fan des groupes comme Justice ou le label ‘Ed Banger’. Je ne vais pas te parler des Daft Punk (haha), ils sont au dessus de tout. DJ Snake, lui aussi, a fait une année incroyable.

5. D’ailleurs, tu n’as pas de « collab » avec certains pensionnaires de « Spinnin » ?

Et bien ca peut arriver en fait, mais c’est occasionnel. Frequency et Portland en étaient! C’est sur le moment, quand on a une bonne idée avec un autre artiste, et c’est surtout pendant les sessions d’écritures organisées en hollande par le label.

Passons aux questions de nos followers…

6. Quelles sont tes inspirations, que ce soit musical ou autres ?

Mes inspirations, c’est principalement la musique. J’ai adoré la première vague « French touch », avec le disco-filtré des années 2000, les labels des Dafts, les projets comme Stardust, ou même Phoenix à l’époque.

Il y aussi la scène allemande, avec des artistes comme Kolsch, Super Flu, ou même Andhim que j’aime beaucoup.

J’ai des goûts assez éclectiques et je pense que mon inspiration sort de toutes ces choses. Je pense même que je suis attiré par des choses plus underground mais que je rends plus accessibles dans mes prods au final.

7. Comment tu définirais le style de musique que tu délivres devant plusieurs milliers de personnes ?

Je dirais que globalement c’est de la house music. On va dire que c’est le rythme « 4/4 » l’héritier direct du disco. J’aime beaucoup tout ce qui est house anglaise avec beaucoup de bass, avec des artistes comme Duke Dumont, ou Jax Jones. On m’a souvent catégorisé dans le deep house, moi je pense que c’est plutôt house.

J’adore aussi la tech house, et c’est d’ailleurs dans ce style que je vais m’orienter pour mes prochaines « prods ».

On se quitte sur l’un des succès de Watermät, Bullit ! 

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