- Pourrais-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?
Je m’appelle Romulus et je fais de la techno mélodique. Je viens initialement de la musique classique ce qui fait que j’intègre pas mal d’éléments symphoniques dans mes morceaux.
- On connait Romulus sous son masque mais qui se cache réellement derrière, d’où viens-tu ?
J’ai commencé à jouer de l’orgue électronique à mes 5-6 ans puis je me suis mis au piano pendant une dizaine d’années suivi de deux ans de guitare. Je n’écoutais pas du tout de techno, d’house, de musique clubbing en général mais plus des musiques de films. Un jour un pote m’a montré un logiciel de production. Je me suis donc dit que ça pourrait être cool d’assembler ce que je savais avec un rythme qui bouge. À partir de là j’ai commencé à poster mes tracks sur SoundCloud, les gens ont bien apprécié et il y a eu un petit effet boule de neige grâce aux partages.
- Tu as donc toujours été dans cette vibe mélodique en terme de production ?
Exact !
- Pourquoi le masque ?
A la base on était deux : Remus et Romulus mais mon pote Remus a arrêté en cours de route.
On avait bien galéré pour le choix de cette identité. Comme nos musiques racontent des histoires on voulait un truc mythologique, une figure connue mais de deux personnages et après un gros brainstorming on est tombés sur la légende de Romulus & Remus. Lui s’appelait Remi et mon nom de famille c’est Romei donc c’était parfait et on a choisit ce nom. Ajoute à ça le fait qu’on était des types plus adeptes du studio que de la scène, le masque de loup c’était nickel.
- Pourquoi le live plutôt qu’un DJ Set ? Est-ce que tu as toujours fait du DJ Set ?
Honnêtement je sais à peine mixer haha. Le format live te permet de jouer tes productions en t’amusant.
- Tu a récemment sorti le track « I am not », est-ce que tu pourrais nous en dire un mot ?
Quand je fais un morceau, j’y vais au feeling et je veux que la composition du corps du morceau aille vite.
Pour « I am not », à la base j’avais voulu faire un truc classique avec plusieurs montées pleine de percus puis c’est parti en un truc plutôt club. Mais je suis content d’avoir gardé le piano bien mélodique en instrument principal. J’aime bien la façon dont chaque prod évolue au fil du processus de compo, le résultat final est très souvent bien différent de l’idée que l’on a à l’origine.
- Beaucoup d’artistes se lancent dans des lives orchestrales, est-ce quelque chose qui t’intéresserait ?
Ça m’intéressait beaucoup à un moment mais comme il y en a de plus en plus qui le font ça m’intéresse de moins en moins haha. Je verrai peut-être plus tard, pour l’instant je me focalise sur mon retour sur scène après une petite absence. J’ai surtout hâte de faire découvrir les prochaines productions et on verra par la suite pour créer un projet plus conséquent mais pas forcément avec un orchestre.
- En parlant de projets, as-tu des sorties à venir ?
Depuis août j’essaye de garder un rythme d’une sortie par mois au minimum. Je pense que c’est une bonne fréquence. Trop de sorties : les gens n’ont pas le temps de s’attacher au morceau. Pas assez : les gens se lassent. Le prochain « This is Midnight » arrive donc très bientôt.
- Ta collaboration de rêve, peu importe le style, que ce soit Ennio Morricone ou JuL ?
Voilà, tu viens de donner mes deux collaborations de rêve haha.
Non du coup Ennio Morricone aussi âge soit-il, Hans Zimmer forcément, Harry Gregson Williams etc. Ce sont surtout des personnes qui viennent de la musique de films, c’est par ce style que l’on peut faire passer le plus d’émotions je trouve. Ce sont eux qui m’ont inspirés et poussé à faire ce que je fais. J’avais les CD d’Ennio Morricone quand j’étais môme, pas le genre de sons que la majorité des gosses écoutent je sais mais bon ça me mettait les frissons…haha. Il y a pas mal de BO de jeux vidéo aussi que j’adore, celles des Metal Gear Solid, de Skyrim avec son côté mega épique. J’aime beaucoup ce que fait Rone aussi, et son univers bien particulier. Je trouve qu’il fait au mieux le lien entre musique électronique et bande originale.