La première phase du line up de la prochaine édition de l’Elektric Park en collaboration avec Allo Floride vient d’être dévoilée. A cette occasion, nous avons posé nos questions au directeur de l’agence Thomas LEFRANÇOIS pour en savoir un peu plus sur cette collaboration et ce à quoi nous pouvons nous attendre pour la prochaine édition du festival.
1. Peux-tu présenter Allo Floride ?
Allo Floride vient de fêter ses 5 ans en janvier dernier. Nous sommes une agence de booking et de production de spectacles et d’événements reconnus pour ses artistes français comme Fakear, Møme, Ofenbach, Feder,.. mais aussi pour les artistes internationaux qu’elle a développé sur le territoire français comme Flume, Odesza, Gramatik, ..
2. L’année dernière l’Inox Park est devenu l’Elektric Park ce qui a impliqué de nombreux changements. Cette année, les organisateurs annoncent leur collaboration avec Allo Floride. Comment cette collaboration a-t-elle vu le jour ?
De nombreux artistes Allo Floride ont foulé les pelouses de l’ile des impressionnistes les dernières années, et je suis moi même allé sur le festival plusieurs fois car j’apprécie énormément l’ambiance et le cadre de celui-ci. Cette collaboration a vu le jour très naturellement, c’est avant tout une rencontre humaine et artistique et l’envie de se réunir autour d’un projet qui nous ressemble et que l’on peut faire grossir ensemble !
3. Etes-vous donc en charge de la programmation ?
Allo Floride est en charge de la programmation, mais c’est un travail collectif où tous les partenaires et surtout Joachim restent très impliqués.
4. Beaucoup se questionnent sur le line up. Cette collaboration va-t-elle permettre la présence d’importants artistes internes ou externes à Allo Floride ?
Allo Floride va bien sur apporter sa touche au line up ! L’idée est de garder l’esprit d’Elektrik Park mais d’y apporter nos réseaux et nos compétences.
5. Concernant les scènes, il y a eu beaucoup de changements dernièrement avec la suppression de la scène bass music, l’ajoute d’autres scènes etc. A quoi peut-on s’attendre pour les stages en 2018 ?
Pour les scènes il y en aura 3 principales : La Yellow , La Green et La Red.
La Yellow Stage serait la principale. Initialement EDM, elle s’ouvrira à la Bass Music, la Bass House, l’Electro Chill, la Deep House à l’image des festivals internationaux comme le Hard Summer ou l’Ultra. On y verra cette année des noms comme Feder y côtoyer des noms comme Aazar ou Fakear. On travaille dur pour ne pas décevoir le public de la Blue et ramener des noms qui satisferont les plus exigeants d’entre eux !
La Green Stage sera la scène House et Techno. On peut déjà vous dire qu’on a confirmé Sven Vath et Popof et ce n’est pas terminé! La Green fera face à la Yellow et sera quasiment de la même taille cette année.
La Red Stage sera la scène Trance et Hard et on verra s’y côtoyer Neelix, Ace Ventura, Le Bask et Radical Redemption. C’est une scène historique du festival et nous voulions ouvrir cette scène à la music Hard que nous défendons sur nos autres festivals.
6. Quels autres changements ou modifications cette collaboration va-t-elle apporter ?
Nous avons réduit le nombre de scènes et proposé de plus gros noms car nous préférons avantager le confort d’écoute et la qualité plutôt que la quantité. Nous avons également retravaillé l’implantation du site pour que l’accueil du public soit encore plus au point qu’il ne l’était déjà.
7. En tant qu’acteur influent du monde musical français, pensez-vous qu’il soit de plus en plus difficile de développer des événements de musique électronique en France ?
Il est bien sûr de plus en plus compliqué de proposer des événements de musique électronique en France. La concurrence est accrue et il y a de plus en plus d’événements qui apparaissent chaque année. Même si ceux-ci ne perdurent pas tous, les festivaliers n’ont pas un portefeuille extensible à volonté et ne peuvent pas se déplacer sur tout ceux-ci.
Sans parler de la concurrence étrangère, Lollapalooza, Tomorrowland, … qui proposent des tickets d’entrée extrêmement cher.
Il y a également les problèmes politiques, la France reste un pays qui se méfie des événements festivaliers et encore plus des événements électroniques les voyant comme une source de nuisances plutôt qu’une source d’essor économique. A ce niveau là, nous sommes plutôt bien lotis car la mairie de Chatou a toujours aidé et défendu le projet corps et âme. Heureusement qu’il existe encore des mairies comme celle-là !
8. Un mot pour les futurs festivaliers de l’Elektric Park 2018 ?
On espère vous réjouir avec la première annonce de la programmation et encore plus avec la deuxième. Et surtout que vous passerez un merveilleux et inoubliable moment parmi nous le 8 septembre !