Fb. In. Tw.

1. Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Pour les gens qui ne me connaissent pas, je suis un DJ producteur français de musique violente.

 2. Tu es l’un des pionniers du hardcore mais tu as également grandement participé à sa démocratisation et son développement. Comment t’es-tu retrouvé dans ce milieu ?

Je me suis retrouvé dans ce milieu bêtement, enfin bêtement… J’ai juste été attiré par le côté que l’on ne retrouvait pas dans le milieu on va dire « mainstream », tous les sons qui étaient diffusés à la radio ou en club et du coup ça a été pour moi un coup de cœur dès que j’ai entendu ce genre de musique.

3. Comment définirais-tu le hardcore et sa communauté ?

Le hardcore c’est pour moi une musique comme les autres. Et sa communauté, une communauté peut-être plus ouverte que ce que les gens en pensent.

4. Selon toi qu’est-ce qui a favorisé le succès de tes morceaux les plus connus tels que Hardchoristes ou 300 ? Le fait de mettre des voix de film ?

Ouais il y a la référence aux films qui y est pour beaucoup, peut-être un peu de chance aussi. Et aussi internet : je suis arrivé au moment où il n’y avait pas encore Facebook je crois ou du moins c’était les débuts. C’était sur Myspace et j’avais envoyé pas mal de morceaux sur des labels, personne ne m’avait répondu donc du coup j’avais mis tous mes morceaux en ligne gratuitement. J’ai fait de la promo un peu partout et ensuite ça a buzzé comme ça, donc c’est peut-être la gratuité qui a fait que les gens se sont procurés les morceaux plus rapidement.

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5. Est-ce que ton public est du coup principalement situé sur le territoire français du fait que ce soit des voix françaises ?

La plus grosse communauté est française ouais. Mais pas que, c’est-à-dire que ça ne m’empêche pas d’aller à l’étranger, d’envoyer mes samples en français et de voir les gens gueuler sans comprendre ce qui se dit haha. 

6. Tu t’es beaucoup produit en free, aujourd’hui préfères-tu les immenses festivals légaux ou jouer « librement » dans un champ ?

Pour moi c’est la même chose, le plaisir est le même, c’est juste le support qui est différent. Mais sinon pas de préférence.

7. Derrière le musicien il y a aussi un organisateur très influent. Peux-tu nous parler des différentes soirées et festivals que tu produits ?

Il y a eu les raves party pendant une quinzaine d’années mais sinon dans le légal il y a eu les « Children Of Core » il y a 4 ans à Montpellier dans un club qui s’appelle la Villa Rouge. Ensuite il y a eu les « Temple Of Noize » puis des soirées un peu partout à Rouen, Montpellier, Lyon, Nantes. Et enfin on m’a contacté pour devenir un acteur du festival Insane qui a lieu maintenant depuis 3 ans. Et j’ai mon stage là-bas le Pandemic Stage, le stage hardcore du festival.

8. Quels sont tes projets prochains ? Que ce soit pour Le Bask ou l’organisation d’évents ?

Pour Le Bask… je ne peux pas tout dire, il y a des choses qui vont arriver, des grosses choses. Il y a des projets avec des artistes, un projet solo qui arrive, des EP plus un nouveau projet, enfin pas vraiment un nouveau projet… Un côté inexploré on va dire de ma musique mais toujours sur Le Bask. Et pour Pandemic, je travaille sur de nouveaux évènements sur la rentrée septembre-octobre.

9. Enfin, quel message pourrais-tu transmettre aux jeunes producteurs ?

Si j’étais un indien, je dirais aux jeunes producteurs « à marcher dans les traces de quelqu’un, on en laisse aucune » donc du coup, qu’ils s’éloignent de tout ça et qu’ils prennent leur chemin pour écrire leur histoire.

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